par le Ministre Web, le 11 janvier 2002
La « liberté » est le manque de contraintes, selon l'usage le plus fréquent du mot aux État$-Uni$ et en Europe (l'Occident). Nous les communistes soulignons plutôt la capacité de réaliser des choses qui est possible à cause de la coopération. La « liberté » occidentale souligne les choix de l'individu, mais les communistes soulignons les choix de l'individu rendus possibles par la coopération.
En réalité, peu importe le choix des définitions ci-dessus. Les faits sur la « liberté » ne sont pas ce que nous entendons souvent des médias et du gouvernement en Occident.
Si vous êtes comme la plupart des gens aux pays industrialisés de « l'Occident », tels les État$-Uni$, Angleterre, France, Allemagne, Canada, Suisse etc., vous avez accepté une idée tordue de la « liberté ». L'auteur de ces lignes n'est pas une exception en croyant d'origine que les « démocraties » étaient des pays « libres » et que les pays communistes faisaient tout par le contrôle absolu qui s'appelle « totalitarisme ». On a peur même de réfléchir à une autre opinion, tellement affreux et non fondé est le lavage de cerveau en Occident.
Posez-vous ces questions sur votre idée de la « liberté ». Puis demandez-vous si vous avez vraiment investigué cette question assez profondément.
1. Saviez-vous que
2. Saviez-vous que notre journal « MIM Notes » est
censuré
partout au pays
quand nous essayons de l'envoyer aux prisons ? que les universités
publiques et privées nous
refusent le droit de distribuer notre journal, comme bien d'autres lieux qui
invitent le public
pour la discussion politique ?
Voir ici le
résumé des prisons.
Voir ici
les mots des fonctionnaires des prisons eux-mêmes qui expliquent pourquoi
ils censurent le MIM.
3. Savez-vous que les État$-Uni$ font plus que tout autre pays pour armer et former les fascistes au tiers-monde ? Donner de la « liberté » aux personnes riches de l'Occident comment concorde-t-il avec le soutien aux régimes militaires d'escadrons de la mort partout dans le monde ? La liberté relative de la minorité riche l'emporte-t-elle sur la répression de la majorité pauvre ?
Quoi ? Vous ne le croyez pas ? Vous devriez aller voir
4. Croyez-vous généralement ce que dit quelqu'un dont le bras est tordu derrière le dos ? Une femme battue est-elle vraiment « libre » à dire qu'elle « aime » encore celui qui l'a battue ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Nous les communistes ne faisons pas grand cas de cette déclaration d'« amour », sauf relatif à des ères antécédentes telles que « la société féodale », où les relations humaines étaient encore plus coercitives en général.
Croyez-vous ce que dit un pays à part les État$-Uni$ dans une élection lorsque le choix est entre un candidat pro-amerloque et un candidat anti-amerloque ? Le croyez-vous encore après que les État$-Uni$ envahissent le pays, comme en République dominicaine en 1965 ? Le croyez-vous après que les État$-Uni$ subventionnent des voyous meurtriers tels que les contras au Nicaragua aux années 1980 ? Nous les communistes ne le croyons pas. Nous ne croyons pas ce que disent les gens qui ont un pistolet sur la tempe. L'opinion tordue et prédominante en Occident est exactement ça -- mais à une grande échelle : croire ce que disent les gens qui ont un pistolet sur la tempe et souligner cela au lieu des conditions coercitives.
5. Avez-vous jamais réfléchi à ce que disent les communistes de la relation de la liberté à l'exploitation ? Saviez-vous que et Staline et Mao sont responsables d'avoir mené leurs sociétés à doubler l'espérance de vie de leurs peuples -- eh oui, toute leur répression violente y compris ? Croyiez-vous vraiment que la Chine aurait un milliard de personnes si Mao avait fusillé tout le monde, comme le disent les réactionnaires ? Croyez-vous qu'un peuple libre ou une personne libre meurt avant l'âge par son choix ? À quelle fréquence ? Bien sûr, parfois des gens risquent la mort en guerre, parfois dans un devoir héroïque, même parfois en conduisant une voiture de course. Ce sont des risques que court une minorité de la population.
Vous croyez que ça arrive à quelle fréquence ? car si vous croyez que ça arrive souvent, votre opinion des êtres humains est plus « altruiste » et « idéaliste » que la nôtre. Toutefois, la mort répandue a lieu aux pays qui sont censés être « libres ». Ces pays « libres » ont eu historiquement une mauvaise espérance de vie par suite du manque d'un environnement convenable, des soins publiques, de la nourriture, du logement et des vêtements convenables. Les seuls pays « libres » avec des résultats relativement bons dans ces domaines sont ceux qui dévalisent le reste du monde.
Les riches faisant l'éloge de leur « liberté » nous diraient que les pauvres du monde meurent parce qu'ils font comme des pilotes de courses -- courant des risques par leur choix, une « liberté » quelconque. Ils donnent l'air glorieux à leur exploitation, qui mène à la mort, en nous disant que l'exploitation et la liberté sont deux choses.
Nous les communistes ne le gobons point. Les gens ne meurent pas volontiers avant l'âge, mais chaque année des dizaines de millions meurent ainsi. Des centaines de millions sont morts de l'organisation inadéquate et coercitive de la société, ce que Staline et Mao ont beaucoup corrigée dans leurs pays. L'espérance de vie est une excellente mesure de la coercition dans une société -- la liberté ou son absence dans cette société. Les gens sont poussés à mort à cause du manque de nourriture. Ils ne meurent pas de faim dans des conditions de liberté. Bien sûr, les statistiques d'espérance de vie présentent des inconvénients, mais ces excuses ne justifient pas un manque d'insistence sur le mesurage de la liberté et la coercition.
Il est curieux que la société oisive telle que celle des État$-Uni$ a accepté depuis bien longtemps que les sports ont besoin de règles et méthodes claires et nettes pour savoir qui gagne et qui perd. Il est vrai que les arbitres se trompent parfois. Où devrait-on mettre la limite de home run en base-ball ? Devrait-on accorder trois points pour un tir à longue distance, et où devrait être la zone ? Toutes ces questions existent et bien davantage, mais les gens sont assez scientifiques pour être d'accord sur le mesurage et la décision de qui gagne et qui perd. Quoi serait l'équivalent en sport d'avoir le taux d'emprisonnement le plus élevé mais de se dire quand même le « champion » de la « liberté » ? Dénoncer Staline et Mao serait-il comme dire que Michael Jordan n'a pas mérité aucun de ses six championnats ?
Nous ne devrions pas faire du mieux dans nos pensées l'ennemi du bien. Nous suggérons qu'à cette heure dans l'histoire il n'y a pas de meilleure statistique unique pour mesurer la coercition dans une société que celle de l'espérance de vie, quoiqu'elle devrait être utilisée, bien sûr, avec une certaine compréhension de l'histoire. Le plus important inconvénient de la statistique de l'espérance de vie n'est pas l'exclusion dans un pays particulier ; c'est que les pays d'une haute espérance de vie feront peut-être mieux tandis qu'ils soient l'appui principal de la répression ailleurs au monde. Les État$-Uni$ sont la force politique principale derrière toute sorte de coercition au monde aujourd'hui.
Quand l'histoire du XXème siècle sera examinée d'ici des centaines d'années -- si l'espèce humaine survivra le militarisme capitaliste et la dégradation écologique -- les historiens noteront que Staline et Mao ont fait plus pour faire avancer la liberté que tout autre leader au XXème siècle. Il sera terrible de s'en souvenir de leur besoin de réprimer ceux qui s'opposaient aux droits fondamentaux aux soins, à la nourriture, aux vêtements et au logement, ainsi que de faire une guerre contre eux. Mais, si cette horreur sera inévitable pour les citoyens d'un avenir plus civilisé que le XXème siècle, il leur sera également inévitable de voir que Staline et Mao ont ouvert la voie à une énorme amélioration de la liberté, le contraire de la coercition. Nous sommes confiants que la chicanerie et le subjectivisme vantards et rhétoriques de l'opinion bourgeoise actuelle ne dureront pas. Le peuple scientifique de l'avenir insistera sur le mesurage de la coercition. Quand les citoyens civilisés de l'avenir y regarderont, ceux qui maintenant proclament « liberté » le plus fort, et avec l'aide volontiers des médias capitalistes lâches qui en régurgitent chaque mot, seront inévitablement regardés comme les leaders les plus arriérés, hypocrites et menteurs du XXème siècle.