par le Ministre International, le 11 mai 2003
La plupart des organisations communistes bidon du monde reconnaissent qu'il faut avoir un parti d'avant-garde distinct pour le Canada tandis qu'ils n'en reconnaissent pas pour les Noirs, l'Aztlán et cætera. En fait, cette question est minuscule et superficielle par rapport au fait que la plupart des organisations communistes bidon regardent le Canada comme une nation à part tandis qu'ils ne voient pas des nations à part pour les Noirs, l'Aztlán, les Premières Nations et cætera.
Là, c'est une capitulation à l'aristocratie ouvrière du Kanada et aux frontières délimitées par les gouvernements. Il n'a rien à voir avec la théorie de Staline sur la question nationale.
Selon Staline, nous devrions regarder plusieurs facteurs : 1) territoire contigu/économie intégrée ; 2) psychologie et culture ; 3) langue. Une chose que Staline n'a pas dite essentielle -- il n'a pas dit qu'un territoire soit une nation à cause des frontières délimitées par les gouvernements impérialistes. Le MIM soutient que le Kanada mérite moins être considéré comme nation que les Noirs, mais les communistes bidon accordent plus de traitement séparé au Kanada qu'aux Noirs.
1. Territoire -- Le Canada est contigu avec le territoire étatsunien. Il n'y a pas plus de raisons de considérer le Kanada séparé que la nation noire -- match nul. Quant à Hawaii, bien sûr, il n'y a pas de comparaison. Hawaii a une meilleur raison que le Kanada de demander le statut de nation.
2. Économie -- En réalité, les Kanadiens blancs viennent de la même histoire économique que les blancs amérikkkains, relativement dire. Les Noirs se rappellent une histoire d'esclavage. Les Premières Nations ont une histoire économique différente aussi. Par contre, les blancs au Kanada et aux État$-Uni$ sont et maintenant et au passé massivement petit-bourgeois. Les économies du Kanada et des État$-Uni$ coïncident beaucoup et idem celle des diverses semicolonies internes, mais même en ce qui concerne l'économie, il y a plus de raisons de séparer la nation d'Aztlán et ses ouvriers non documentés que de séparer les Kanadiens -- avantage au statut national : aux semicolonies internes. L'intégration des économies kanadienne et amérikkkaine est plus complète que l'intégration avec les ouvriers non documentés.
3. Langue -- bien évidemment les Kanadiens parlent la même langue que les Amérikkkains. Certains gens du sud des É-U et certains Noirs auraient une meilleur affirmation que les Kanadiens à un dialecte distinct de l'anglais. Ce qui est plus important, l'Aztlán parle espagnol et nombreuses Premières Nations essaient de préserver leurs langues : avantage au statut national, encore une fois, aux semicolonies internes. (Voir aussi notre position sur le nationalisme impérialiste québécois.)
4. Psychologie -- bien évidemment il n'y a rien de pareil avec le génocide contre les Noirs, les Premières Nations et cætera, entre les Kanadiens et les Amérikkkains. Bien que les surprofits arrivent chez les semicolonies, la différence est que ces groupes-ci peuvent du moins se rappeler une histoire d'exploitation et qu'ils ont cette base pour la sympathie avec les exploités et opprimés du monde. Les Kanadiens et Amérikkkains ne l'ont pas.
Cela nous amène au dernier point sur la tendance de l'histoire depuis Lénine que le MIM voudrait éclaircir. Marx et Lénine nous ont dit tous les deux que l'exploitation et le parasitisme correspondant augmenteraient jusqu'à la mort de l'impérialisme. Dans un avenir prévisible cela implique que les Amérikkkains auront des vues politiques réactionnaires -- et cela va probablement empirer, pas améliorer, à cause de la croissance sous-jacente du parasitisme. S'il y a de quoi parler des tendances de l'histoire, nous les léninistes devons sans doute citer la croissance du parasitisme ou nous taire. Mais la grande majorité des organisations soi-disants « marxistes » essaient de faire « s'intégrer » plusieurs nationalités opprimées avec l'empire et former des organisations multinationales comme s'il n'y a pas eu de question nationale, seulement une question de racisme. C'est une stratégie visiblement obtuse, étant donné la distribution croissante de surprofits, jusqu'à ce que des grands territoires peuvent être arrachés de l'impérialisme. Nous ne devrions pas encourager les nationalités opprimées à penser plus comme les blancs ou à s'intégrer avec l'ennemi. Nous devrions utiliser autant que possible pour les nations opprimées le manque de distribution de surprofits, sans parler de la surexploitation continuë d'une bonne partie de la nation d'Aztlán. Également, nous ne devrions jamais dire aux semicolonies internes d'« attendre » l'aristocratie ouvrière. Nous devrions toujours chercher à souligner l'histoire d'exploitation et d'oppression à laquelle les semicolonies internes étaient confrontées, comme le meilleur base à chercher dans les pays impérialistes la sympathie avec le prolétariat international. Entre-temps, l'ennemi impérialiste pondra tout, de films Disney à positions en Conseil des ministres, pour faire que les nations opprimées oublient leurs différences avec les blancs, tandis que les alliés moins astucieux des impérialistes chez l'aristocratie ouvrière offriront au prolétariat international les nationalités opprimées avec leurs actions quotidiennes de racisme et suprématie nationale variantes du meurtre de Vincent Chin à foutre dehors les avions toute personne qui à l'air arabe.
La prochaine fois que quelqu'un essaie d'attaquer la ligne du MIM sur la question nationale et le parasitisme, vous demandez-vous : « Qu'est-ce que dit le critique ? Quoi prend-il comme point de référence ? Pourquoi les Noirs, les Premières Nations, l'Aztlán et cætera NE sont-ils PAS des nations, selon les critiques, bien que le Kanada SI ? » Lorsqu'on fait des comparaisons concrètes, nous trouvons que les positions des critiques du MIM ne disent pas grand-chose.