« Mes motifs doivent rester dans le dépôt de mon propre sein. Mes arguments seront ouverts à tous et peuvent être jugés par tous. » --Document Fédéraliste n° 1, 1787, par Publius, pseudonyme de l'auteur des Documents Fédéralistes, considérés par tous les fondateurs américains d'être les documents les plus importants après la « Déclaration d'indépendance » et la « Constitution ». (Des historiens ont déterminé plus tard qu'Alexander Hamilton était l'auteur de la citation ci-dessus.)
Le MIM lutte fortement pour lever le niveau scientifique de la discussion. Nous trouvons que les gens qui posent des questions sur la personnalité n'entrent jamais à la substance des questions politiques.
Ici l'erreur principe de la plupart des critiques s'appelle en logique la critique « ad hominem ». Parmi bien d'autres sites, http://www.nizkor.org/features/fallacies/ explique ce problème.
Franchement dire, quelqu'un peut être lâche mais avoir raison quand même quand il dit que 2 + 2 = 4. Là c'est la nature de la vérité, qu'elle reste indépendante du motif de la dire. Ceux qui posent de telles critiques, ce sont ceux qui ne peuvent pas gagner une discussion car ils n'ont pas de logique, de théorie ou de données qui leur appuyent ; mais nous ne nous laisserons pas faire dévier de dire la vérité par des gens fondamentalement illogiques.
Nous ne nous intéressons pas d'habitude d'avoir des biographies écrites sur nos leaders, sauf ceux en prison et dans certaines autres circonstances où il nous faut fournir aux gens une vie modèle à suivre ou à y songer. Nous ne nous intéressons pas non plus de la discussion typique de savoir si la vie de quelqu'un correspond à ses politiques. Voir par exemple notre critique entière de la politique de la mode de vie comme une chose qui ne s'agit pas du tout de la politique.
Donc, à part être une mauvaise pratique de la sécurité, parler de nous-mêmes peut nous distraire de la tache que nous nous avons indiqué, c'est-à-dire de « construire l'opinion publique et les institutions indépendantes des opprimés pour la prise de pouvoir ». Nous nous rendons compte du nombre d'intellectuels de salon qui parleraient de la biographie plutôt que de la substance, mais nous ne nous intéressons pas d'eux.
Le journal, la revue théorique et le site Web du MIM prétendent seulement qu'ils influencent l'opinion publique. En général nous ne prétendons pas que nous soyons « braves » ou non, car cela n'appartient pas trop à notre travail. Il appartient si à notre recrutement et à la réalisation de notre travail mais en général pas à nos discussions publiques.
Nous n'exigeons pas qu'on nous fasse « confiance » comme certaines personnes votent pour les candidats qui sont leurs voisins. Nous demandons que les gens cherchent des modes indépendantes de vérifier ce que le MIM dit et nous trouvons que la plupart des gens qui nous critiquent comme ça ont lu des auteurs fameux innombrables qui utilisaient des pseudonymes -- de Lu Xun à Mao mais aussi les « pères » fondateurs -- les révolutionnaires américains Alexander Hamilton, James Madison et John Jay. Très rarement trouvons-nous des gens qui arguënt d'une façon cohérente contre l'usage de pseudonymes. Mais bien souvent encontrons-nous des gens qui s'opposent préscientifiquement au communisme et utilisent ce type d'argument comme excuse pour leur propre échec à entrer dans les questions substantives. Critiquer le MIM pour ne pas signer nos vrais noms tout en jouissant d'auteurs qui utilisent des pseudonymes, c'est de l'hypocrisie.