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La publicité réussit. Voilà pourquoi les corporations y dépensent des milliards de dollars chaque année. Si la publicité ne réussissait pas, nos critiques auraient peut-être raison sur ce point, mais les milliards de dollars dépensés démontrent le contraire. La publicité est aussi la raison de l'importance cruciale de la beauté dans l'établissement comme vedettes de Britney Spears, Mariah Carey, Beyonce etc.
Il n'est pas vrai que les consommateurs font leurs choix à partir d'une analyse du monde. Les consommateurs ne promènent pas de l'une entreprise à l'autre analysant l'offre et la production de produits. Nous sommes également convaincus que les consommateurs préféreraient que le gouvernement règle la nourriture et les médicaments : qu'il analyse le contenu de ces médicaments et les conditions de production des médicaments et de la nourriture. Celui qui présume que les consommateurs veulent vraiment faire eux-mêmes l'analyse des produits qu'ils achètent se fait des illusions. Il est probablement un économiste bourgeois professionnel.
Les consommateurs entrent dans un magasin et, selon la publicité antérieure, achètent ce qui est offert. Il ne s'agit pas d'un processus arbitraire comprenant toute possibilité. Les magasins Wal-Mart sont grands, oui, mais pas assez grands pour qu'ils offrent toute marchandise qu'on pourrait éventuellement produire. Une poignée de corporations décide la grande majorité des marchandises.
Les mégacorporations en font le choix puis la publicité. Si un produit est moins rentable que des autres, la mégacorporation ne le vend plus, un point c'est tout. Ce sont ils qui décident. C'est vrai même si la marchandise vendue est entièrement nocive, comme le sont les cigarettes et la « junk food » [NDT : les cochonneries alimentaires].
Une fois que nous avons abandonné nos illusions de « libre arbitre » et bien compris que des millions de personnes ont été leurrées à fumer et à grossir, nous pouvons disputer correctement du sujet. Quant à la question « de quel droit est-ce que vous décidez ? », le MIM peut mieux décider que les mégacorporations parce que les mégacorporations tirent profit des leurs produits et donc ne sont pas objectives. Et le MIM et les mégacorporations auront parfois tort sur ce qui est bon pour les consommateurs ; mais lorsqu'il est question d'un produit nocif tel que les cigarettes, le MIM n'a pas d'intérêt lucratif qui lui ferait mentir afin de le défendre. Nous n'avons pas non plus d'intérêt lucratif dans la propagation de publicité pour les croustilles (chips). Même s'il n'est pas rentable, le MIM au pouvoir peut propager un produit de remplacement des cigarettes sans faire du mal au grand public. Cela n'est pas arrivé sous le capitalisme pendant des décennies, jusqu'à ce que les médecins sont devenus plus sévères auprès de leurs patients et commencèrent à prescrire tel ou tel thérapie.
Ce cas illustre pourquoi le MIM est mieux que les mégacorporations à décider tout d'abord « quoi » produire. Leur but à eux est de tirer un profit, ce qui dépend de ce qui est facilement disponible et facile à publiciser. Les buts du prolétariat international comprennent un environnement viable, assez de nourriture, de logement et de vêtements adéquats et une science médicale toujours avançante.
De quel droit décidons-nous ? Nous valons mieux que Frito-Lay ou R.J. Reynolds ou Playboy Magazine [NDT : des grandes entreprises amérikkkaines qui produisent respectivement des croustilles, des cigarettes et de la pornographie]. Les gens aux pays capitalistes les plus riches ont subi le lavage de cerveau le plus sévère parce qu'ils se croient libres. Celui qui a réfléchi pendant au moins cinq secondes des effets de la publicité aux enfants sait très bien qu'il y a une forme occidentale de lavage de cerveau. Il vaudrait mieux que le MIM fasse ce lavage.